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Le Blog d'ARC Images

Agnès Varda. La Pointe courte, des photographies au film au Cloître Saint-Trophime

Agnès Varda. La Pointe courte, des photographies au film au Cloître Saint-Trophime

Agnès Varda a eu trois vies : photographe, cinéaste et « visual artist » dira sa fille Rosalie.

Elle suit des études à l'École technique de photographie et de cinématographie de l'École Vaugirard ainsi que l'histoire de l'art à l'école du Louvre. Après l'obtention de son CAP de photographe en 1949, elle se met à son compte et devient photographe indépendante. Elle photographie le festival d'Avignon et la troupe Jean Vilar - Gérard Philipe. En 1954 elle expose des photos dans sa maison/studio de la rue Daguerre à Paris.

L’histoire d’amour entre Agnès Varda et Sète remonte à 1940. Alors qu’elle et sa famille fuyaient la Belgique durant la guerre, ils se retrouvent à la Pointe Courte, quartier pittoresque de pêcheurs. Elle ne garde de ces années-là que des souvenirs heureux de vacances et d’insouciance.

Après avoir quitté Sète pour s’installer à Paris elle y revient fidèlement pendant 10 années, de juin à octobre, à l’occasion des vacances scolaires. Elle y rencontre alors des pêcheurs, des amis qui lui donnent l’idée de réaliser en 1954 son premier film La Pointe courte. Les photographies qu’elle a prises lors du travail préparatoire et les cadrages très sophistiqués du film montrent qu’elle croisait déjà la photographie et le cinéma. « Il y avait un lien, quelque chose à explorer, explique Carole Sandrin, la commissaire de l'exposition “La Pointe courte”, des photographies au film. Qu'est-ce qu'Agnès photographe amène à la réalisation de son film ? » Des 800 photos prises de la fin des années 1940 à cette année 1954 où tout se cristallise, 108 sont retenues pour préparer La Pointe courte. « Elle photographie beaucoup les joutes, ce moment de sport et de folklore qui marque l'identité sétoise et sur lequel elle choisit de conclure le film, raconte Carole Sandrin. Elle fait aussi des compositions très graphiques, avec une recherche sur la texture, sur le cadre. Il y a une vraie correspondance esthétique avec son travail de cinéaste dans le film où, par moments, elle recherche quelque chose d'hiératique, proche de la statuaire qu'elle admire. »

COMMENTAIRE de L'EXPOSITION :

Belle mise en scène qui fait pénétrer dans les univers cinématographique par des vidéos et photographique par les archives remarquablement mise en valeur. On suit ainsi le processus de création des séquences documentaires du film. Et pour les amoureux du cinéma c'est un plaisir de retrouver Philippe Noiret dans son premier film.

 

 

Agnès Varda. La Pointe courte, des photographies au film au Cloître Saint-Trophime
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